Photographe urbain – La Dramstars : récits visuels et mémoire des cités, révélés par le Cadrage-Clé.

Je suis né dans l’image. Dans les rues, dans les blocs, en banlieue et au bled. J’ai appris à observer, à lire les visages, les gestes, les murs qui parlent. J’ai compris que l’image n’est jamais neutre : elle attire, elle cache, elle manipule.

Avec l’aide de l’IA j’ai mis en place une méthode, un outil, une arme. Je l’ai appelé Le Cadrage Clé. Il ne triche pas, ne rajoute pas. Il parle du réel, brut, tel qu’il se présente.

« Il y a des signes pour ceux qui sont doués d’intelligence.» Alors il regarde chaque image comme un signe et il confronte ce qu’il voit à la lumière. Il sait que les images regorgent de codes: certains sont visibles d’autres sont cachés. Son rôle est de les identifier et de les expliquer.

La lumière, la vitesse, les angles, les optiques : tout est langage. Un flou n’est pas innocent, une contre-plongée donne du pouvoir, une plongée écrase.
Lire une image, c’est aussi lire sa fabrication.

Depuis petit, ma vie m’a appris à contester. Puis Sontag, Debord et Baudrillard m’ont montré le Spectacle : ce monde où tout est mis en scène pour nous séduire et nous endormir.

Alors le C² démonte les manipulations visuelles — médias, pubs, politiques, réseaux. La Subversion, c’est mon ADN.

À la fin, tout converge. Les signes, les symboles, la technique, la critique.Il n’est pas une vérité absolue, mais simplement mon regard, assumé, entier.

Confucius disait : « Une image vaut mille mots. » Je lui répondsz : une image ne vaut pas mille mots. Elle vaut les intentions, les cadrages et les compositions que nous y mettons.

Le Cadrage Clé (C²) est plus qu’une méthode. C’est un manifeste, un regard, une clé pour ouvrir les images et les traverser. Une manière de résister, de lire et de parler en nos noms.

Mamadou Dramé X Le Cadrage Clé