

Yo, je m’appelle Madou je suis né et j’ai grandi dans le 93. Je possède un parcours qui m’a permis d'avoir diverses expériences multiples...


J’ai grandi dans le quartier des 1000-milles entre la rue du Dauphiné et celle d’Ambourget sans oublier celle du 8 mai en passant aussi par les bleus, les blancs, les rouges. Cèdres, Aulnes, Cerisier, Hêtre, Ormes, Savigny, l’école, les potes, le football et la PlayStation, une vie bien banale...


A l’âge de 14 ans, je suis parti vivre trois années dans mon pays d’ascendance, le Sénégal.Plus de potes, ni de PlayStation mais une confrontation directe avec un monde que je ne connaissais pas. A ma phase d'intégration a succédé à une longue phase d'observation à laquelle j’ai pris goût...


Le Monde est vaste et très différent par endroit. Les questions d’Identité et de Tradition m’ont conduites à mes Origines et Mon Histoire. Des valeurs importantes et inestimables m’ont été transmise et qui me servent encore aujourd’hui...


Ce changement brutal de vie, ce long séjour, que je comparais à une « peine de prison » à déterminer ma vision des choses et a fait de moi ce que je suis aujourd'hui...


A mon retour su Sénégal, beaucoup de choses ont changé dans le quartier : Des immeubles stigmatisés rénovés, un délaissement pesant, dans ces cités que je pensais si bien connaître...


Mes yeux focaliser sur toutes cette anxiété et cette colère mon pousser à capturer ces lieux, à chasser les images, à vouloir « garder » afin de mieux méditer et définir ma démarche photographique...


Elle confronte et met en lumière la pluralité des identités de la banlieue. Ma démarche entretient un lien étroit avec mon identité et mon histoire. J’analyse et observe les mécanismes qui bloquent nos corps et nos esprits...


Le mensonge n’est pas ailleurs mais bien ici. Résidant dans une volonté partagée de ne pas voir, de ne pas comprendre, une anesthésie locale, qui nous fait regarder ailleurs quand la gangrène nous bouffe les pieds...


Cet instinct primaire qui consiste à transformer mes questions en images est devenu pour moi une nécessité, quelque chose qui me dépasse.



Yo, je m’appelle Madou je suis né et j’ai grandi dans le 93. Je possède un parcours qui m’a permis d'avoir diverses expériences multiples.


J’ai grandi dans le quartier des 1000-milles entre la rue du Dauphiné et celle d’Ambourget sans oublier celle du 8 mai en passant aussi par les bleus, les blancs, les rouges. Cèdres, Aulnes, Cerisier, Hêtre, Ormes, Savigny, l’école, les potes, le football et la PlayStation, une vie bien banale


A l’âge de 14 ans, je suis parti vivre 3 années dans mon pays d’ascendance, le Sénégal. Plus de potes, ni de PlayStation mais une confrontation directe avec un monde que je ne connaissais pas. A ma phase d'intégration a succédé à une longue phase d'observation à laquelle j’ai pris gout.


Le Monde est vaste et très différent par endroit. Les questions d’Identité et de Tradition m’ont conduites à mes Origines et Mon Histoire. Des valeurs importantes et inestimables m’ont été transmise et qui me servent encore aujourd’hui. Ce changement brutal de vie, ce long séjour, que je comparais à une « peine de prison » à déterminer ma vision des choses et a fait de moi ce que je suis aujourd'hui.


A mon retour de peine, beaucoup de choses ont changé dans le quartier : Des immeubles stigmatisés rénovés, un délaissement pesant, dans ces cités que je pensais si bien connaitre. Mes yeux focaliser sur toutes cette anxiété et cette colère mon pousser à capturer ces lieux, à chasser les images, à vouloir « garder » afin de mieux méditer et définir ma démarche photographique.


Elle confronte et met en lumière la pluralité des identités de la banlieue. Ma démarche entretient un lien étroit avec mon identité et mon histoire. Le mensonge n’est pas ailleurs mais bien ici. Résidant dans une volonté partagée de ne pas voir, de ne pas comprendre, une anesthésie locale, qui nous fais regarder ailleurs quand la gangrène nous bouffe les pieds


Cet instinct primaire qui consiste à transformer mes questions en images est devenu pour moi une nécessité, quelque chose qui me dépasse.